En janvier dernier, je commençais mes premiers cycles de formation en ateliers scientifiques pour enfants. Depuis le temps que je fais de la médiation scientifique, j’ai à cœur à mon tour de pouvoir partager cette passion et de transmettre certaines notions, certaines valeurs.
C’était à la fois une première pour moi mais aussi pour les participants, tous animateurs et volontaires pour découvrir un nouveau champ d’animation.
L’objectif de cette formation est double :
- les initier aux expérimentations scientifiques afin de leur faire franchir le cap de « je n’y arriverai pas, je ne connais rien aux sciences »,
- leur proposer une méthodologie et une pédagogie qui leur permettent d’intégrer de la science au sein de leurs prochaines animations.
Pour atteindre le premier objectif, un large panel d’expérimentations était proposé et scénarisé afin de rendre cette séance ludique et interactive. Je souhaitais qu’ils prennent eux-mêmes du plaisir à expérimenter, conditions pour moi indispensable pour qu’ils s’approprient une thématique qu’ils pensaient compliquée, hors-de-portée, trop sérieuse.
Car oui, disons-le : la science est un sujet sérieux certes, mais doit éviter le plus possible d’être triste, ennuyeuse et réservée aux seuls initiés ! Cela fait partie de mes principes de la vulgarisation scientifiques.
Les débuts furent timides mais rapidement les animateurs se sont pris au jeu, ont testé par eux-mêmes, posé bon nombre de questions (mini-débat sur l’énergie perpétuelle quand même !), témoignant de leur intérêt croissant.
Euréka ! Ils avaient franchi le cap et plus rien ne pouvait les arrêter.
Finalement, la demi-journée prévue avec la direction fut beaucoup trop courte : ils voulaient en savoir plus ! « Mais quel temps allouer à chaque expérience ? » « Comment construire un déroulé pédagogique sur plusieurs séances ? » … Pas de panique, ces sujets feront certainement l’objet de formations futures !
Pour conclure cette matinée, je souhaitais aussi débriefer avec eux et surtout leur apporter un support pratique pour qu’ils puissent mettre en place des ateliers scientifiques de façon autonome. C’était mon second objectif. L’idée n’étant pas de dérouler un catalogue d’expériences scientifiques dans lequel ils pouvaient piocher, les ressources disponibles sont légions, mais de prendre du recul et dégager une sorte de guide des bonnes pratiques.
Un panneau sous forme de mind-mapping fut ainsi réalisé avec eux, qu’ils gardèrent sur leur lieu d’animation, pouvant ainsi jouer le rôle de pense-bête pour le futur. La formation se termina enfin avec la traditionnelle « photo de famille », tous sourire et, à n’en pas douter, avec pleins d’idées de science en tête !
Lorsque je regarde les appréciations et les remarques que m’ont faites les participants à travers le petit questionnaire distribué, je me dis que les objectifs sont quasiment atteints. Si ce n’est la durée qui fut trop courte aux yeux des animateurs, ce qui est en soi plutôt positif, ils ne se sont pas ennuyés !
Cette expérience fut très riche pour moi et je l’espère pour les animateurs. Donner du plaisir et prendre du plaisir dans la transmission de connaissances, n’est-ce pas cela la recette du bonheur (au travail) ?
« Ensemble, Facilitons les Sciences ! »
Écrire commentaire